Thérapies Cognitivo-Comportementales (TTC)

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La prise en charge de l’insomnie chronique

Il s’agit, tout d’abord, de la prendre en charge les pathologies associées qui perturbent le sommeil. Ainsi, s’il existe d’autres pathologies du sommeil (apnées du sommeil, syndrome de jambes sans repos, mouvements périodiques de jambes …), celles-ci devront être diagnostiquées et traitées.

Parallèlement, les Thérapies Cognitives et Comportementales (TCC) seront à privilégier. En effet, elles permettent de corriger les erreurs d’hygiène de sommeil ainsi que les croyances erronées etc. Ainsi, le but de ces thérapies est de permettre au patient d’adopter un comportement favorable au sommeil.

Elles reposent sur une série de séances, au cours desquelles sont abordés par exemple : les notions d’hygiène du sommeil, d’appréhension de l’insomnie, du temps passé au lit sans dormir etc.

 

Exemples de croyances erronées :

– « Je dois dormir 8 heures par nuit »

Tout le monde n’est pas égal face au sommeil, comme pour la taille, le poids, la couleur des yeux. De plus, le temps de sommeil varie en fonction des individus, de l’âge. Certains n’ont besoin que de 6 heures de sommeil pour être en forme tandis que d’autres ont besoin de 10 heures.

– « J’ai perdu le contrôle de mon sommeil »

Il n’est pas possible de tout maitriser, il en va de même pour le sommeil. Par ailleurs, cette volonté de contrôle risque de favoriser l’anxiété de performance et entretenir l’insomnie.

– « Quand je ne dors pas suffisamment, je dois rattraper le sommeil perdu en faisant la sieste » 

Au contraire, la sieste risque d’entraîner une insomnie la nuit suivante et de contribuer au conditionnement négatif du patient vis à vis de son sommeil.

–  » Quand je suis irritable, anxieux ou déprimé, c’est parce que j’ai mal dormi la nuit précédente  » 

L’insomnie n’est pas forcément seule en cause : le stress, les difficultés professionnelles, financières ou familiales peuvent être impliquées. Par ailleurs, l’amplification des conséquences de l’insomnie majore le sentiment de désarroi.

– « L’insomnie détruit ma vie. »

Le sommeil ne représente que 1/3 de notre vie, de ce fait, il ne faut pas lui donner trop d’importance.

–  Etc.

 

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