Ronflements
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Le ronflement (ou ronchopathie) désigne le bruit respiratoire, rauque, plus ou moins fort, que produit un dormeur.
Très fréquent, le ronflement touche plus de 40 % des adultes de plus de 50 ans de manière régulière. Selon les individus, le ronflement peut être passager, intermittent ou régulier. Il peut également concerner les enfants.
Le ronflement s’explique par la vibration des tissus de la gorge qui se relâchent pendant le sommeil. Chez le ronfleur, l’air inspiré circule plus difficilement et fait vibrer les tissus pharyngés, les plus connus étant la luette et le voile du palais. Plus les voies respiratoires sont rétrécies, plus la vibration est importante, et plus le bruit du ronflement est intense. Il peut dépasser les 90 décibels, soit l’équivalent du bruit d’un camion qui passe !
Plusieurs facteurs sont susceptibles de favoriser les ronflements
- Le sexe : les hommes ronflent plus que les femmes ;
- L’âge : le ronflement augmente avec les années ;
- Le poids : le surpoids favorise les ronflements quotidiens ;
- L’absorption d’alcool, la prise de médicaments (somnifères, anxiolytiques, antihistaminiques) à l’heure du coucher, augmentent le relâchement des tissus musculaires ;
- Le tabac : il entraîne une inflammation chronique des voies aériennes supérieures gênant le passage de l’air.
Du ronflement à l’apnée du sommeil
Souvent sujette à plaisanterie, le ronflement chronique doit être considéré avec sérieux.
En effet, bien qu’il s’agisse souvent d’un trouble bénin qui n’a pas de conséquence autre que la gêne de l’entourage, le ronflement peut aussi traduire un problème plus grave : le Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil (SAHOS). Dans ce cas, le ronfleur faits des pauses respiratoires, complètes (apnées) ou partielles (hypopnées), de plus de 10 secondes et à intervalles réguliers. Le patient n’a généralement pas conscience de ses pauses respiratoires mais celles-ci créent des micro-réveils qui fragmentent son sommeil. De ce fait, le ronfleur peut se réveiller fatigué avec la sensation de ne pas avoir eu un sommeil réparateur.
Ainsi, environ 15 % des ronfleurs souffriraient d’un Syndrome d’Apnées-Hypopnées Obstructives du Sommeil (SAHOS).